Galerie

Avant Pérégrinatures déjà, le désir de partager les mille cadeaux de la nature m’habitait et c’est lui qui m’a conduit à la photographie. Ecrire avec la lumière les paysages que je traversais, puis les rencontres animalières que j’avais la chance de vivre est rapidement devenu une passion. Mon oeil s’est fait plus sensible aux lumières et aux ambiances, au point de s’émerveiller parfois devant les nuances de gris d’un ciel d’orage. Mon oreille aussi s’est affinée, pour essayer de capter l’arrivée d’un compagnon sauvage avant que lui ne me repère et soit obligé de fuir. A l’affût parfois, mais le plus souvent au hasard des balades, j’ai ainsi reçu de quoi partager, moments simples mais privilégiés, à mes amis et à ma famille.
Encore maintenant, je suis ému de voir qu’une image partagée peut embellir un début de journée et qu’un simple calendrier peut générer de l’émotion. La passion et le partage, c’est ce qui me pousse à traîner mes objectifs dans des endroits parfois invraisemblables, à attendre des heures dans ma tenue verte, assis au pied d’un sapin.
Pour garder la liberté de recueillir des offrandes au lieu de chercher à les provoquer, je n’ai jamais essayé de monnayer mes images ou de me faire un nom. Le monde de la photographie peut être une jungle et je préfère mes futaies de montagne. Sans pression, j’ai aussi moins la tentation d’approcher toujours plus ou de m’inviter dans certaines retraites qui mériteraient de rester des havres de paix. La nature est généreuse et donne abondamment, mais, tapi dans la part sombre de tout être humain, le pillard n’est jamais loin. Par mes images, j’essaie de partager ce que je reçois: en photographie aussi, je ne suis qu’un entremetteur…


Clins d’oeil et vagabondages


Compagnons de nature


Songes d’hiver


Couleurs, senteurs et saveurs